Alain Soral a été convoqué à la police le 6 mai dernier suite à un signalement du BNVCA de Sammy Ghozlan. En cause, un commentaire qu’il aurait soi-disant publié sur Facebook.
Le 6 mai 2016, Alain Soral a été convoqué par un officier de police judiciaire de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), comme nous le rapportions dans un précédent article. Nous savons désormais que c’est le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), dirigé par Sammy Ghozlan, qui est à l’origine de cette nouvelle persécution contre l’écrivain.
Qu’est-il reproché à Alain Soral ? Sur sa page Facebook publique, le 14 novembre 2015, soit le lendemain des attentats de Paris, aurait été publié le commentaire suivant :
« Inévitable et sordide récupération de la mort de 120 Français, morts principalement à cause de la politique française en Afrique et au Moyen-Orient au service des intérêts sionistes. »
Quand bien même ce propos aurait été tenu, ce qui n’est pas démontré (en droit français c’est à l’accusation qu’incombe la charge de la preuve, on n’est pas – encore – à Nuremberg), il exprime une idée parfaitement défendable.
Lors de sa convocation à la BRDP, Alain Soral a fait valoir son droit au silence.